Les deepfakes, ces techniques basées sur l’intelligence artificielle qui permettent de créer de fausses représentations d’une personne visuellement ou vocalement, sont de plus en plus utilisées par les acteurs malveillants pour mener des escroqueries de plus en plus crédibles. Une enquête réalisée par la société iProov, spécialisée dans l’authentification biométrique, a révélé que 47 % des organisations interrogées ont déclaré avoir eu affaire à un deepfake, et que 70 % des participants estiment que cela pourrait avoir un impact majeur sur leurs activités. Les chiffres sont alarmants : 51 % des organisations en Asie-Pacifique et 53 % en Europe ont déjà été victimes de deepfakes, tandis que ce chiffre atteint 61 % en Amérique du Nord. Les violations de mots de passe et les ransomwares restent également des préoccupations majeures pour les entreprises, avec respectivement 64 % et 63 % des organisations interrogées. Face à ces menaces de plus en plus concrètes, iProov a classé les méthodes biométriques les plus efficaces, avec les empreintes jugées les plus fiables (81 %), suivies des scans de l’iris et du visage (68 % et 67 %). Un cas particulièrement édifiant est celui de l’escroquerie de 25 millions de dollars qui a eu lieu à Hong Kong. Un employé d’une entreprise multinationale a accepté de verser cette somme au cours d’une visioconférence où ses interlocuteurs étaient une recréation de dirigeants par deepfake. Les malfaiteurs avaient même cloné numériquement la voix de ses collègues, ce qui montre le niveau de sophistication de cette escroquerie très bien menée. Il est donc essentiel pour les organisations de se protéger contre ces menaces de plus en plus concrètes. Les méthodes biométriques les plus efficaces, telles que les empreintes et les scans de l’iris, peuvent aider à prévenir les deepfakes. Il est également important de sensibiliser les employés aux risques liés aux deepfakes et de mettre en place des mesures de sécurité pour protéger les données sensibles. En conclusion, les deepfakes sont une réalité de plus en plus préoccupante qui nécessite une vigilance accrue de la part des organisations. Il est essentiel de comprendre les risques liés à ces techniques et de mettre en place des mesures de sécurité pour protéger les données sensibles. Les entreprises doivent également sensibiliser leurs employés aux risques liés aux deepfakes et leur apprendre à reconnaître les signes d’une escroquerie. Seule la vigilance et la prévention peuvent aider à prévenir les deepfakes et à protéger les organisations contre ces menaces de plus en plus concrètes.
